La Poésie de la Résistance

La Seconde Guerre mondiale et les années d’occupation ont provoqué de nombreuses réactions chez les écrivains. Afin de témoigner, d’inciter à la réflexion et à l’action, d’exprimer leur révolte, ou encore d’échapper à la censure, des poètes se sont engagés en utilisant toutes les richesses de la langue française.

Grâce à ce site rassemblant cinq poèmes écrits par 5 poètes, je vous propose un travail interdisciplinaire autour des poèmes de la Résistance. Des lectures pourront être confiées à des résistants ou déportés, qui témoignent aujourd’hui encore des sacrifices consentis, ou à toute personnalité dont l’engagement, le rayonnement ou la notoriété sont susceptibles de sensibiliser les élèves.

Poésie et engagement

La multiplicité de la production poétique pendant la Seconde Guerre mondiale et la notion même de l’« engagement » littéraire soulèvent de nombreuses questions. Trois enjeux méritent examen.

Tout d’abord, la représentation que le poète a de lui-même et de son rôle. Si écrire est acte de résistance, si la poésie est en soi résistance, cela ne signifie pas nécessairement que la participation résistante des poètes à l’Histoire se confonde avec leur écriture. « Engagement » et « engagement littéraire » sont à dissocier.

Deuxième enjeu : le rapport du poète avec son public. Les « poètes de la résistance » ont remporté une éclatante victoire : ils ont réconcilié la poésie et son lectorat, traditionnellement confidentiel et élitiste. Cela s’est traduit par une audience sans précédent. La production poétique a conquis par la simplicité de son lexique, l’efficacité de sa prosodie et la charge émotionnelle qu’assumait son discours. Poésie populaire ou censée pouvoir le devenir, elle offrait aux consciences en quête d’identification personnelle un miroir accessible.

Dernière question : la relation du poète au langage. Outil de libération civique aux accents voulus comme intemporels, assurément. Instrument de libération poétique ou d’asservissement idéologique ? Poésie de circonstance ? Écriture littéraire ou non littéraire ?

La Seconde Guerre mondiale et les années d’occupation ont provoqué de nombreuses réactions chez les écrivains. Afin de témoigner, d’inciter à la réflexion et à l’action, d’exprimer leur révolte, ou encore d’échapper à la censure, des poètes se sont engagés en utilisant toutes les richesses de la langue française.

Grâce à ce dossier rassemblant treize poèmes écrits par huit poètes, les enseignants peuvent proposer aux élèves un travail interdisciplinaire autour des poèmes de la Résistance. Des lectures pourront être confiées à des résistants ou déportés, qui témoignent aujourd’hui encore des sacrifices consentis, ou à toute personnalité dont l’engagement, le rayonnement ou la notoriété sont susceptibles de sensibiliser les élèves.

Poésie et engagement
La multiplicité de la production poétique pendant la Seconde Guerre mondiale et la notion même de l’« engagement » littéraire soulèvent de nombreuses questions. Trois enjeux méritent examen.

Tout d’abord, la représentation que le poète a de lui-même et de son rôle. Si écrire est acte de résistance, si la poésie est en soi résistance, cela ne signifie pas nécessairement que la participation résistante des poètes à l’Histoire se confonde avec leur écriture. « Engagement » et « engagement littéraire » sont à dissocier.

Deuxième enjeu : le rapport du poète avec son public. Les « poètes de la résistance » ont remporté une éclatante victoire : ils ont réconcilié la poésie et son lectorat, traditionnellement confidentiel et élitiste. Cela s’est traduit par une audience sans précédent. La production poétique a conquis par la simplicité de son lexique, l’efficacité de sa prosodie et la charge émotionnelle qu’assumait son discours. Poésie populaire ou censée pouvoir le devenir, elle offrait aux consciences en quête d’identification personnelle un miroir accessible.

Dernière question : la relation du poète au langage. Outil de libération civique aux accents voulus comme intemporels, assurément. Instrument de libération poétique ou d’asservissement idéologique ? Poésie de circonstance ? Écriture littéraire ou non littéraire ?