Jean Prévost: Résistant du Vercors

Jean-Prévost(1901-1944)

Poète, journaliste, français, très engagé dans la Résistance. Nommé capitaine de Goderville. Il meurt à Sassenage dans le vercors en août 1944. Intellectuel brillant dont la vie a été écourtée.

Elements de Compréhension, avant le Vercors

Entre les deux guerres, un engagement discret.
Alors que beaucoup d’intellectuels s’engagent, soit contre le fascisme, soit contre le communisme, on ne connaît de lui que trois signatures de pétitions.
D’ après ses proches, il aurait pris position contre la non-intervention en Espagne et les accords de Munich. On n’en connaît pas de traces écrites.

L’hebdomadaire “Pamphlet”, un instrument politique.
La revue créée en janvier 1933, est rédigée par Prévost et deux autres journalistes.Elle se veut libre, ce qui correspond tout à fait à la liberté d’ esprit que Prévost revendique et à laquelle il s’ entraîne, notamment en rédigeant des notes quotidiennes.
Toutefois, après la tentative de coup de force de l’extrême droite du 12 février 1934, les positions se radicalisent et “Pamphlet” cesse de paraître. les deux autres co-rédacteurs de la revue seront plus tard de la collaboration.

“J’aime encore les Allemands”
Prévost connaît bien l’ allemand, il estime la culture allemande, il aime le peuple allemand.
Bien qu’Hitler soit chancelier depuis le 30 janvier 1933, Jean Prévost écrit dans le numéro de “Pamphlet” du 24 mars, un texte dans lequel il renouvelle son attachement à un pays, non au régime dans lequel il s’engage.

1939-1940
Quand vient la guerre, il est prêt à se battre. Le jour de la déclaration de guerre, il dira à son ami écrivain André Chamson qu’il pense être un écrivain qui donnera sa pleine mesure après la quarantaine. En 1939, il a 38 ans, il meurt a 43 ans.
Comme il parle plusieurs langues, dont l’allemand, il est nommé au service des écoutes téléphoniques au Havre.
Lors de l’invasion allemande, son unité est évacuée par Cherbourg à Casablanca.