Qui est Geneviève de Gaulle, quand a t-elle pris conscience de son nom?
Geneviève étudiante
Geneviève, jeune étudiante en histoire, commence à résister en arrachant des tracts allemands sur les murs de Rennes (Bretagne). Un jour, alors qu’elle est toute jeune étudiante à Rennes, Geneviève de Gaulle enlève un drapeau nazi qui flotte sur un pont. En 1940, elle entre dans la résistance sous le nom de Germaine Lecomte. “C’était l’instinct”, dira-t-elle.
Elle commence ses premiers actes en déchirant des affiches allemandes, en fabriquant des croix de Lorraine ou en arrachant un fanion nazi qu’elle rapporte chez elle comme trophée. Avec ses amis étudiants, elle imprime et diffuse des tracts contre les nazis et le Régime de Vichy. Elle ne supporte pas le régime de Vichy et à un âge précoce elle se lance dans la résistance
En 1941, elle habite à Paris chez sa tante Madeleine, où elle est étudiante à La Sorbonne.
C’ est là qu’elle va rejoindre le mouvement de la Résistance appelé Groupe de musée de l’Homme ( c’est l’un des premiers mouvements de la Résistance française à l’occupation) où elle distribue des tracts, elle sert de liaison de renseignement et d’informations.
En 1943, elle rejoint le mouvement Défense de la France, c’est le premier journal de la presse clandestine. Elle écrit des articles qu’elle signe sous le pseudonyme Gallia.
Dénoncée par un étudiant français de son âge, la nièce du Général de Gaulle est arrêtée ainsi que 68 autres membres, au 68 rue Bonaparte à la librairie Au vœu de Louis XIII. Elle est ensuite déportée à Ravensbrück le 2 février 1944.
Geneviève de Gaulle, une vie de résistances
LA FRATERNITÉ, LE COMBAT DE SA VIE
Les Allemands tenteront de faire d’elle une monnaie d’échange pour faire pression auprès du général de Gaulle. “Et ça n’a pas marché bien évidemment, le général de Gaulle : pas de préférence à la famille, on l’a vu avec son fils et avec elle ça a été la même chose !”
https://m.ina.fr/video/CPD15002901/l-honneur-de-vivre-video.htmlVous allez maintenant écouter un documentaire sur Geneviève de Gaulle et Germaine Tillon intitulé ” L’honneur de vivre”. Elles se sont toutes les deux rencontrées à Ravensbruck et ne sont jamais séparées.